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IngenioCité - le blog des initiatives intelligentes

IngenioCité - le blog des initiatives intelligentes
  • Ce blog recense certaines des nombreuses initiatives constructives et citoyennes qui participent à l'amélioration du quotidien et de notre société, si modestes soient elles. Comme le disait Gandhi: “Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde”
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14 septembre 2012

Des murs d'algues pour rendre les bâtiments plus écologiques

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Quand les eaux usées prennent un goût délicieusement écologique...
 
Une entreprise américaine, OriginOil,  a développé un concept assez étonnant  : cultiver des micro-algues sur les murs et toits de bâtiments pour recycler les eaux usées et réduire leur empreinte énergétique. Le fonctionnement de ce système relève du biomimétisme, c'est-à-dire qu'il reproduit ce que la nature fait avec la photosynthèse.
 
Les algues se nourrissent des déchets organiques contenus dans les eaux usées et sont récoltées pour produire de l'huile végetale et de la biomasse. Ces combustibles sont ensuite utilisés pour produire de la chaleur ou de l'électricité. Selon la filiale française de l'entreprise, Ennesys, le rendement énergétique dépasserait largement celui des panneaux photovoltaïques d'autant que ces bassins de micro-algues répondant au doux nom de "photobioréacteurs" ne nécessiteraient pas forcément une exposition directe aux rayons du soleil.
 
Ce système sera également parfait pour valoriser le jus de poubelle que les algues apprécient autant que les eaux usées, une utilisation complémentaire qui pourrait s'évérer particulièrement intéressante pour les déchetteries.
 
L'idée est même plus prometteuse qu'elle ne paraît car ce système présente des avantages combinés :
 
- Filtrer les eaux usées pour les réutiliser dans le circuit d'eaux grises de l'immeuble (arrosage, toilettes…).
- Capter une part importante de CO2.
- Produire de l'énergie renouvelable.
- Isoler le bâtiment de la chaleur comme du froid.
 
Une expérimentation est lancée à la Défense depuis l'été. Si ce système s'avère viable, gageons qu'il aura un bel avenir devant lui : à partir de 2020, la réglementation thermique imposera le principe de bâtiment à énergie positive (BEPOS) aux nouvelles constructions. Concrètement, elles devront produire plus d'énergie qu'elles n'en consommeront, ce qui les obligera à être équipées de systèmes à énergie renouvelable. At last !
 
 
Le site web d'Ennesys : http://www.ennesys.com/
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5 septembre 2012

L'arrondi solidaire : pas de petits profits

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Comme le dit le proverbe, les petits ruisseaux font les grandes rivières...
 
L'idée anglo-saxonne fait son petit bonhomme de chemin et commence à s'installer en France: il s'agit d'arrondir des paiements en versant les centimes à une association d'utilité publique. Ce système ingénieux représente un effort financier individuel très limité, le principe consiste à jouer sur l'effet de volume et la régularité pour soutenir les initiatives de solidarité.
 
On peut distinguer deux modes : 
  • Don sur salaire : c'est visiblement le mode privilégié en France, avec quelques initiatives comme celle d'ADP,  leader des services RH en France. L'employé accepte - ou non - d'arrondir sa paie, l'employeur peut également abonder pour montrer l'exemple et les centimes récoltés sont reversés à une ou plusieurs associations choisies pour leur engagement, par exemple en lien avec l'activité de l'entreprise.
  • Don sur achat : L'idée est la même sauf que c'est le consommateur qui accepte d'arrondir par le haut son achat pour être solidaire. De la même manière, l'établissement qui propose cela est en droit - pour ne pas dire en devoir - de s'associer à l'effort consenti en abondant d'un montant équivalent ou supérieur.

Voilà une idée comme on les aime : simple et modeste mais efficace. J'espère qu'elle va se développer largement et s'imposer comme une pratique courante. L'avenir nous le dira...
 
 


Liens incontournables:
3 septembre 2012

Quand la police se met au vert...

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Ventiler les polices de caractère pour rafraichir son budget et la planète, simple mais efficace…
 
Une société néerlandaise propose une solution intelligente pour réduire les dépenses d'impression et l'empreinte écologique des entreprises (et particuliers). L'alternative proposée consiste à remplacer les polices de caractère par une version allégée : de minuscules trous sont faits dans les lettres, ce qui permet de réduire les points à imprimer et donc la consommation d'encre pour vos impressions, une substance très polluante.
 
L'opération se fait à échelle très réduite, ce qui n'induit pas de différence à la lecture pour un texte de taille conventionnelle (police 10 - 14). En revanche, vous verrez apparaître les fameux trous dans les titres de taille importante et dans les zooms à l'écran - mais est-ce un problème ? - raison pour laquelle cette solution s'adresse bien à l'impression.
 
Cette application pratique du principe de structure lacunaire a pour objectif principal de réduire votre consommation d'encre (jusqu'à 50% selon le site http://www.ecofont.com) et donc vos dépenses d'impression, ce qui peut représenter un budget considérable pour les entreprises, d'autant que bon nombre d'impressions réalisées sont encore malheureusement facultatives voire inutiles. Apparemment, 16% des impressions faites en France ne seraient jamais lues...
 
Cette solution semble s'intégrer très intuitivement aux logiciels mais le risque est que cela déculpabilise les impressions à tout-va… Attention donc à ne pas prendre confondre cette initiative eco-citoyenne avec un passe-droit pour les impressions compulsives.
3 septembre 2012

La carte bancaire caritative, fausse bonne idée ?

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L'enfer est pavé de bonnes intentions, les pratiques commerciales aussi...

L'idée d'une carte bancaire solidaire est excellente: soutenir au quotidien des actions caritatives sans même s'en rendre compte avec le reversement d'une partie des paiements à l'association de son choix. L'action paraît plus efficace que les élans de générosité isolés mais la réalité n'est pas aussi simple que la théorie, comme bien souvent, et la valeur ajoutée de ce nouveau service bancaire n'est pas forcément celle escomptée.

Nombre des cartes caritatives sont deja payantes, ce qui ne dénote pas une démarche engagée de l'établissement. On pourrait naïvement croire que la banque nous aide à aider mais charité bien ordonnée commençant par soi-même… En regardant de plus près les modalités "solidaires", il apparaît que les montants reversés n'atteignent que péniblement celui de la cotisation annuelle pour une utilisation classique. D'où la question: pourquoi payer la banque alors qu'on peut faire plus avec un petit don direct ?

Cette bonne idée demande donc à faire ses preuves et je vous invite à bien lire les modalités si vous êtes tentés par la formule...

30 août 2012

Donner une seconde vie à sa garde-robe

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Vous avez sûrement constaté que de nos jours, beaucoup de choses partent directement a la poubelle ou restent perdues dans un recoin de la cave lorsqu'elles ne satisfont plus nos besoins... C'est tellement plus simple de racheter du neuf !

Face a cette tentation consumériste, il existe pourtant l'alternative du troc et du don. On connait bien le don aux associations caritatives mais il existe également des initiatives moins connues du public entre particuliers : votre vieux canapé vous épuise mais il ravira peut etre un étudiant sans le sous...

Que ce soit par le troc ou par le don, vous donnerez une seconde vie à vos biens et, qui sait, vous trouverez peut-etre votre bonheur sans passer par la case "magasin". Au-delà des économies potentielles que ce mode alternatif de consommation propose - et oui, "c'est la crise" comme on se plait à nous le rappeler fréquemment - je trouve que c'est avant tout la philosophie plus générale d'échange qui est intéressante et à promouvoir afin de revenir a une consommation raisonnée.

Je vous conseille notamment le Relais si vous souhaitez vous séparer de certains de vos vêtements, l'avantage est que le Relais a développé une solution complète de valorisation de vos dons (90%). Les vêtements réutilisables sont récupérés, en France ou dans les pays en développement, certains sont mis en vente dans le réseau de friperies solidaires Ding Fring. D'autre part, les vêtements non récupérables sont aussi valorisés de manière intelligente avec une solution d'isolation thermique et acoustique conçue à partir de ces mêmes vêtements.

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17 avril 2012

Ecosia, le moteur de recherche engagé !

Surfer pour la planète, c'est possible avec Ecosia...

ecosia

On connaissait déjà Blackle, la version "green" de Google pour tous ceux qui aiment leur ordinateur mais qui culpabilise (un peu) quand ils lisent les études faites sur l'empreinte écologique d'une recherche sur Internet.

Et bien ces personnes sont sauvées: Ecosia est un moteur de recherche responsable et résolument développement durable. Il reverse 80 % de ses revenus à la sauvegarde de l'environnement en contribuant aux actions du WWF et promeut activement le respect de la nature : compensation carbone, énergies renouvelables pour les serveurs, plateforme de discussion dédiée à l'écologie… Que demande le peuple (responsable) ? 

L'ergonomie n'est certes pas la même que celle de son célèbre homologue de Mountain View (résultats de Bing et Yahoo) mais les résultats sont bien là et finalement c'est ce qui compte. Alors si vous voulez faire une bonne action sans lever le petit doigt de votre souris, passez à Ecosia.

Ceci dit - et ca sera la morale le conseil du jour - internet n'est pas une fin en soi : avant d'en user et/ou d'en abuser, demandez-vous si vous n'avez pas plus utile à faire que de taper votre requête...
 
22 mars 2012

Et le parking se fit (enfin) utile...

flickr-2374816900-hdMettre à profit les parkings, une idée lumineuse...
 
Depuis maintenant plusieurs années, de drôles d'équipements commencent à fleurir sur nos parking à ciel ouvert: des ombrières photovoltaïques... Kezako ? Il s'agit tout simplement de toits améliorés visant à protéger les véhicules stationnés tout en collectant l'énergie solaire.
 
L'idée est particulièrement intéressante puisqu'elle présente une intégration intelligente de cette technologie, je n'ai d'ailleurs pas connaissance de points négatifs :
 
  • Ces installations permettent de rentabiliser les parkings: des surfaces importantes et très peu valorisées.
  • Les ombrières peuvent permettre de recharger directement les véhicules électriques qu'elles abritent, ce qui incite à les utiliser (rechargement gratuit et facilité, gain de temps...)
  • Cela s'inscrit dans une démarche de circuit court énergetique
  • La production excédentaire qui n'est pas consommée peut-être revendue/utilisée par son propriétaire.
  • Cela protège les véhicules de la chaleur pendant l'été : plus besoin de faire tourner la clim
  • Cela optimise la gestion et l'exploitation des surfaces, contrairement aux champs d'éolienne ou de panneaux photovoltaïques qui peuvent concurrencer d'autres usages (agriculture...)
 
A quand une généralisation sur tous les parkings ouverts ? Il doit bien y en avoir assez pour remplacer quelques centrales nucléaires en France ou quelques usines au charbon à l'étranger... Une idée comme je les aime : simple et efficace.
8 mars 2012

Quand le flashcode se fait super-héro...

QR Code code urgence
Un code-barres 2.0 pour sauver des vies…
 
Face aux accidents de la vie courante, une réponse rapide peut parfois faire la différence et permettre d’éviter le pire. C’est de ce constat qu’a été crée le principe de QR code (flashcode ou encore code-barres en deux dimensions) personnel, une initiative qui permet aux secours d’accéder rapidement aux données personnelles d’une personne en cas de besoin. Ce service vous permet donc d’apposer votre QR code par autocollant sur vos affaires, par exemple sur un casque de moto  pour permettre aux secours d’accéder à vos données médicale d’urgence.

Deux exemples d'offre commerciale:
  • Le premier système, "Code d'urgence", est français et vise à collecter uniquement les données médicales d’urgence à destination des secours (uniquement SAMU et SMUR). Il repose sur un système de sécurisation (progiciel, application smartphone sécurisée ou lecteur portable "propriétaire") pour garantir la confidentialité des données (agrément du ministère de la Santé, de la CNIL et de l’Agence des systèmes d’information partagés de santé). Les pompiers ont ainsi la possibilité de contacter les médecins habilités à consulter la base de données pour obtenir les précieuses informations. L'inconvénient est que le service n’est encore disponible que dans une poignée de départements même si c’est en cours de développement.
  • L'autre système, "I save my life", est international et respecte la norme ISO 18004. Il permet ainsi de lire les informations à partir de n'importe quel lecteur de QR code, notamment à partir d'un smartphone. L'inconvénient est que toute personne équipée d'un lecteur de QR code peut accéder aux données enregistrées, c'est à vous de choisir les informations que vous souhaitez ou non dévoiler. 
En résumé, ce service paraît particulièrement adapté pour les utilisateurs de deux-roues, spécifiquement exposés aux dangers de la route (QR code sur le casque), mais les applications sont nombreuses : personnel de chantiers du secteur BTP ou encore équipement des personnes âgées.
 
Mon avis : outre la barrière du prix, toute relative au regard des enjeux, certains y verront peut-être là une nouvelle dérive du « tout connecté » mais je pense que l'on peut aussi y voir un avatar moderne du carnet de santé - en plus pratique - d'autant que l'existence de deux systèmes permet de choisir le niveau de confidentialité souhaité.

Edit du 10/03/2012: cet article, initialement rédigé à partir de l'offre de "Code d'urgence", a été modifié pour tenir compte de l'alternative "I save my life". D'autres offres commerciales existent peut-être mais cet article n'a pas vocation a les énumerer de manière exhaustive.


 
Ca se passe là : 

26 février 2012

Mangez local et responsable !

59058146Ayez la "fibre" locale avec les AMAP...

Depuis plusieurs années, un réseau associatif (AMAP, associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) propose aux urbains lassés des temples de la consommation, de consommer des fruits et légumes produits par des agriculteurs locaux. Cette initiative s'inscrit dans la démarche de filière courte qui tend à se développer ces derniers temps, avec plusieurs avantages : consommation de produits locaux, confiance et transparence, absence d'intermédiaires aux marges abusives, circuit court de transports donc réduction de l'empreinte carbone des aliments....

Les formules changent selon les lieux mais l'idée reste la même : vous avez généralement la possibilité d'acheter seul un panier (assortiment) ou de le partager avec un autre consommateur avisé. Les prix sont corrects et la démarche résolument citoyenne ne souffre pas des dérives élitistes de certains magasins bio  (oui, je désespère face aux prix prohibitifs de celui situé en bas de chez moi...).

Les avantages : (cf. site web du réseau AMAP)

  • Les AMAP participent à la lutte contre les pollutions et les risques de l'agriculture industrielle et favorisent une gestion responsable et partagée des biens communs.
  • Le prix du panier est fixé de manière équitable : il permet au producteur de couvrir ses frais de production et de dégager un revenu décent, tout en étant abordable par le consommateur. Il est en général proche de celui d'un panier composé de la même manière en grande surface, tout en ayant une qualité nutritionnelle et gustative supérieure.
  • De par ce partenariat de proximité entre producteur et consommateurs, les AMAP favorisent le dialogue social entre ville et campagne, facilitent la coexistence entre les loisirs de plein air et les activités productives, et l'usage multiple des espaces agricoles.

L'inconvénient : la formule est souvent victime de son succès et les places sont souvent chères pour voir son nom inscrit sur la précieuse liste des adhérents.

En résumé, une initiative de consommation éclairée dont le bon sens n'a pour égal que sa simplicité.


 


THE site pour en savoir plus : http://www.reseau-amap.org/amap.php

15 février 2012

Une piste de danse écologique

Enviu Live - Sjoerd Booij - 0774 (Kopie)Comment danser sans piétiner la planète...

Concept intéressant que cette piste de danse "verte" conçue pour transformer en électricité (piézoélectricité... inconnue au bataillon) l'énergie vibratoire dépensée - parfois de manière insolente - par les jeunes et moins jeunes sur le dancefloor. L'initiative n'en reste néanmoins qu'au stade de la démonstration, du moins pour l'instant, puisque la solution ne semble pas encore mature: l'énergie générée est faible et coûteuse, il faut donc y voir avant tout une démarche très volontariste.

Illustration concrète de cette démarche durable assez inédite dans ce secteur, la discothèque néerlandaise Watt :

Elle utilise ce concept depuis quelques années mais son engagement ne s'arrête pas à la piste de danse puisque cela s’inscrit dans une véritable démarche écologique : les eaux de pluie sont recueillies pour les toilettes et la décoration et la bière y est bio. La production de déchets est également limitée et la consommation d’énergie est rationalisée, notamment en privilégiant par exemple le stockage au frais en sous-sol plutôt que dans des réfrigérateurs gourmands en électricité.

Dans une démarche similaire visant à joindre l’utile à l’agréable, j’attends avec impatience le jour où les clubs de sport convertiront l'énergie dépensée par leurs utilisateurs en électricité. Je pense que la conception de certains équipements (rameurs, vélos et autres machines guidées de musculation) s’y prête particulièrement, l’intégration d’un récupérateur d’énergie sur le principe de la bonne vieille dynamo paraît assez simple sur le plan technique.

 


Les adresses complémentaires pour en savoir plus sur la piste de danse écologique :

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